Onde(s) de choc : Soutenez et partagez notre projet!

5 avril 2012  |  dans Economie

L'usine New Fabris © Juliette Robert/Youpress

Que se passe-t-il lorsqu’une usine ferme ses portes ? Trois ans après la fin de New Fabris, à Châtellerault, le web-documentaire « Onde(s) de choc » vous emmène sur place. Que deviennent les ouvriers ? Entre galères, espoirs, remises en question et secondes chances… ils nous entraînent dans leur nouvelle vie. Découvrez jusqu’où les mènera la crise…

Onde(s) de choc prendra d’abord la forme d’un blog sur Rue 89: pour raconter notre enquête au gré des rencontres avec les anciens de New Fabris. Au bout de l’enquête, les témoignages de nos personnages prendront place dans un web-documentaire interactif, mêlant la photo, le son et la vidéo.

Un projet à soutenir

La fermeture d’une usine est un peu comme un séisme : un choc violent qui entraine des répercussions plus ou moins immédiates, plus ou moins visibles. Alors que la fermeture d’une usine marque souvent pour les médias la fin d’une histoire nous avons voulu en faire le début.

A travers les témoignages des anciens de New Fabris, nous voulons montrer cet après. La difficulté de retrouver du travail (à plus de 50 ans pour la majorité), entre petits boulots, emplois en intérim et chômage longue durée, le vide que provoque la perte d’un emploi, du cercle social de l’usine, les remises en question, le regard des proches qu’il faut affronter, le rapport changé au monde du travail, au patronat, aux promesses politiques auxquelles on ne croit plus … mais aussi parfois les secondes chances, la possibilité d’envisager une nouvelle vie, un nouveau métier, les solidarités crées dans la lutte sociale…

Ces conséquences constituent la première onde de choc, celle qui affecte directement les salariés. Mais nous voulons creuser.…

Dans cette (en)quête journalistique, nous suivrons la chaine des conséquences de la fermeture d’une usine. Que sont devenus les sous-traitants de l’entreprise New Fabris ? Les commerçants alentour ? Que devient le site d’une usine après sa fermeture ? Qui paye pour l’entretenir ? Que sont devenues les machines?…

Et puis nous voulons voir les répercussions plus lointaines de l’onde de choc. Dans cette région, marquée par la crise (Isoroy, Fonderies du Poitou… ) et fortement liée à l’industrie automobile, comment les entreprises voisines ont vécu la disparition d’un des fleurons locaux ? Comment les jeunes ouvriers, les jeunes apprentis, voient leur avenir, à l’heure où le mot de réindustrialisation est sur tous les tracts électoraux ? Quelle est l’efficacité des cellules de reclassement dont ont profité les anciens de New Fabris ?…

La réponse sur « Onde(s) de choc » sur Rue 89.

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