Les enfants de l’Utopie
2 décembre 2013 | Juliette Robert dans Photos
Le Kibbutz YotVata, oasis au milieu du désert du Neguev. les habitants se déplacent à vélo ou en voiturettes.
Kibbutz YotVata, dans le désert du Neguev. Dans cet atelier, des retraitées cousent des couvertures pour enfants.
Le matin, les enfants font une promenade à travers le kibbutz.
La cuisine collective où sont préparés tous les repas pour les 700 habitants du kibbutz.
Au kibbutz YotVata, Fanny, retraitée d'origine française, se consacre à sa passion: confectionner des marionnettes et des masques.
Les vaches du kibutz, avant la traite sont abritées du soleil du désert.
Un des fondateurs de l'élevage bovin à YotVata y travaille toujours, à plus de 70 ans.
La traite des vaches, ultra moderne, à YotVata.
L'usine d'emballage des produits laitiers du kibbutz YotVata.
Shahar, d'origine colombienne et converti au judaïsme, mari d'Anat, la secrétaire générale du kibbutz
Shahar est aussi maître nageur sauveteur et chargé de la sécurité du kibbutz YotVata.
La piscine du confortable kibbutz YotVata, dans le désert du Neguev.
Un ancien minibus, près de l'entrée du kibbutz Samar.
Les plantations de palmiers-dattiers, entièrement bios.
Frederico, un volontaire brésilien chante du reggae à tue-tête en travaillant.
Dans la plantation de palmiers-dattiers.
La taille des grappes de dattes.
Tsafrir, habitant du kibbutz Samar et Frederico, volontaire brésilien, plient les branches des dattiers et les attachent ensemble, pour la récolte ultérieure.
La pause déjeuner des travailleurs et volontaires, près des plantations de palmiers-dattiers.
La pause déjeuner des travailleurs et volontaires, près des plantations de palmiers-dattiers.
Le gazon que fait pousser Noah, dans le désert. Il le vend ensuite aux hôtels d'Eilat
Noah, un résident, transporte le gazon qu'il fait pousser dans le désert pour le vendre.
Noah transporte des palettes de gazon, pour aller les vendre à Eilat, à 50km de Samar.
Noah transporte des palettes de gazon, pour aller les vendre à Eilat, à 50km de Samar.
La machine de Noah qui lui permet de découper des carrés de gazon.
Avital 16 ans et sa meilleure amie Ziv, 17 ans, dans le centre du kibbutz Samar, dans le désert du Neguev.
Yaniv, 47 ans, travaille à la mécanique, dans l'atelier du kibbutz.
En face de la salle à manger commune, l'agora du kibbutz.
Roy, 19 ans, se détend près de la piscine après une journée de travail, il effectue son service civique au kibbutz.
A Samar, il est possible de "customiser" sa maison, certains habitants leur donnnent des formes étranges.
Lise-Rose, d'origine française, rescapée de la seconde guerre mondiale, vit à Sde Eliyahu, au nord d'Israël. Elle s'occupe de la confection de costumes.
Lise-Rose vient de retrouver la famille française qui l'avait accueillie et cachée pendant la seconde guerre mondiale. Elle montre les photos et les documents de cette période.
Beni Gavrieli et Lise-Rose discutent, chez Lise-Rose, au kibbutz religieux Sde Eliyahu.
Comme dans tous les kibbutz, le moyen de locomotion est le vélo
Drapeaux israeliens devant l'atelier de Lise-Rose.
Au centre de Sde Eliyahu
La bibliothèque du kibbutz Sde Eliyahu.
Tsila, la femme de Beni, est bibliothécaire, elle montre les livres anciens dont elle est fière.
Des enfants lisent à la bibliothèque du kibbutz Sde Eliyahu
Beni Gavrieli montre les champs de maïs bio. A Sde Eliyahu, tout est bio pour respecter le commandement de "garder la terre", non pour soi, mais pour les générations futures.
Beni Gavrieli salue un ami.
Le jeudi soir, les habitants vont chercher les repas du vendredi soir et du samedi à la cuisine commune : les juifs religieux n'ont pas le droit d'utiliser l'électricité ou de travailler pendant le shabbat.
Le jeudi soir, les habitants vont chercher les repas du vendredi soir et du samedi à la cuisine commune : les juifs religieux n'ont pas le droit d'utiliser l'électricité ou de travailler pendant le shabbat.
Kibbutz Sde Eliyahu, au nord d'Istrael.
Tsila, sa mère Tova et Beni Gavrieli, chez eux, le soir.
Quatre générations se retrouvent pour le dîner, chez Beni au kibbutz Sde Eliyahu.
Le soir, au kibbutz Sde Eliyahu, Beni Gavrieli prépare des bretzels pour le shabbat.
Tova, la mère franco-lithuanienne de Tsila.
Le soir, à Sde Eliyahu.
Beni, le soir, à Sde Eliyahu.
Le soir, près de la salle à manger, à Sde Eliyahu
A Sasa, les enfants et adolescents participent activement aux tâches de rangement et ménage de leurs salles de classe.
Kibutz Sasa, au nord d'Israel, près de la frontière libanaise. La salle à manger, qui est au coeur de tous les kibbutzim, où tous les habitants se retrouvent pour partager leurs repas.
Shmuel, 76 ans, d'origine française, rescapé pendant la seconde guerre mondiale, en se cachant dans la forêt et en faisant pousser des plantes, et sa femme Shula. Pionniers des kibbutzim, ils ont vécu dans le désert du Néguev à partir de 1959 avant de venir vivre au kibbutz Sasa.
Kibutz Sasa. Shmuel, 76 ans, d'origine française, rescapé pendant la seconde guerre mondiale, en se cachant dans la forêt et en faisant pousser des plantes.
Shmuel, 76 ans, d'origine française, rescapé pendant la seconde guerre mondiale, en se cachant dans la forêt et en faisant pousser des plantes. Il s'est occupé des vergers de Sasa pendant des décennies. Ici il montre son jardin, où il fait pousser d'innombrables espéces de fruits et légumes.
Shmuel, 76 ans, d'origine française, rescapé pendant la seconde guerre mondiale, en se cachant dans la forêt et en faisant pousser des plantes. Il s'est occupé des vergers de Sasa pendant des décennies. De son jardin, il voit les collines du Liban voisin, là même d'où sont parties les rockets en 2006.
Les anciens bâtiments de Degania, le tout premier kibbutz fondé en 1909 près du lac Tibériade. Aujourd'hui il est privatisé.
A Degania, les vestiges de l'histoire de ce tout premier kibbutz sont nombreux. C'est un des kibbutzim les plus visités.
Les anciens bâtiments de Degania, le tout premier kibbutz fondé en 1909 près du lac Tibériade. Aujourd'hui il est privatisé.
A Degania, les vestiges de l'histoire de ce tout premier kibbutz sont nombreux. C'est un des kibbutzim les plus visités.
Une enfant à vélo, au kibbutz Degania, le tout premier, maintenant privatisé.
L'entrée de Degania, qui symbolise la résistance nationale. En 1949, les habitants ont résisté à l'offensive syrienne.
L'entrée du complexe hôtelier du Kibbutz Ein Guedi, près de la Mer Morte.
Dans le complexe hôtelier du kibbutz Ein Guedi, près de la Mer Morte.
Dans le complexe hôtelier du kibbutz Ein Guedi, près de la Mer Morte.
Des touristes se reposent près de la piscine au kibbutz Ein Guedi, près de la Mer Morte.
La route qui descend du kibbutz Ein Guedi vers la Mer Morte et l'accès à la baignade.
L'accès au lieu de baignade de la Mer Morte, en bas du kibbutz Ein Guedi.
Des touristes se baignent dans la Mer Morte.
Des touristes se baignent dans la Mer Morte.
Un des complexes hôteliers au bord de la Mer Morte.
Des touristes se baignent dans la Mer Morte.
La première communauté établie en Palestine a vu le jour il y a plus de cent ans, en 1909. Après avoir incarné l’utopie collectiviste rurale, la plupart des kibboutz ont pris le chemin de la privatisation et de l’industrie. Alors à quoi ressemble maintenant la vie dans ces institutions ? L’explosion démographique et le capitalisme n’ont pas réussi à entamer leurs valeurs socialisantes. Au contraire, ils figurent une nouvelle alternative à la crise.
- Publié dans : Paris Match, novembre 2013